Choisir de vivre en toute simplicité

Par Dawn Michelle Michals

Il y a 25 ans, Steve et Annette ont décidé de dépenser moins et de vivre plus simplement…

Il y a vingt-cinq ans, Steve et Annette Economides se sont engagés dans une voie qui les a conduits loin des normes sociales. Ils ont décidé de faire moins de dépenses et de vivre plus simplement.

« Ne pas être obligés de gagner sans cesse davantage pour pouvoir dépenser plus afin d’accumuler des biens matériels nous a permis de suivre la passion que Dieu a mise dans nos cœurs », déclare Steve.

Non seulement ce couple vit très simplement, mais il enseigne aussi aux autres à en faire autant.

Depuis le début de leur mariage, ils ont pris l’habitude de vivre un quotidien frugal. Grâce à cela, Dieu a permis qu’ils passent à la télévision sur de grandes chaînes, que le New York Times publie un livre à succès sur eux et qu’ils aient de fidèles et loyaux émules. Ils ont aussi fini de rembourser leur premier crédit immobilier au bout de neuf ans seulement, et actuellement, il ne leur reste plus que 5% de leur deuxième maison à rembourser.

 

Deux canapés écossais

Steve et Annette font vivre une famille de sept personnes avec un salaire annuel de 35 000 $ et ont convenu de ne jamais se servir de cartes de crédit. Quand ils ont besoin de quelque chose, c’est par la prière et la patience qu’ils déterminent s’il s’agit d’une « nécessité » ou d’une simple « envie ».

« Allons-nous courir vers celui qui donne la vie ou vers ceux qui accordent un crédit ? Nous avons choisi de nous attendre à Dieu », a expliqué Steve.

Steve raconte souvent qu’Annette et lui ont acheté deux canapés écossais orange à des missionnaires qui quittaient les États-Unis pour 25 $. Ils les ont gardés jusqu’à ce que Dieu, au moment propice, leur envoie une prime de salaire qui leur a permis de s’offrir de jolis canapés neufs. Ils ont même eu droit à une remise !

« Ce qui est bien, lorsqu’on vit selon Dieu, c’est qu’il pourvoit toujours à nos besoins et que, parfois, il exauce même nos désirs de façon inattendue », conclut Steve.

 

Une transition qui ne se fait pas sans heurts

Tawra Kellam est aussi une adepte de la vie simple. Souffrant du syndrome de fatigue chronique, cette épouse et mère de trois enfants a été obligée de compter sur le salaire annuel de 22 000 $ de son mari pour subvenir aux besoins de sa famille de plus en plus nombreuse. Vivre frugalement n’était plus un choix.

« Nous n’habitions que dans des maisons que nous pouvions nous permettre d’acheter. Nous conduisions des voitures qui avaient entre cinq et dix ans, si bien qu’elles ne nous avaient coûté qu’environ 3 000 $ chacune. » En vivant simplement, les Kellam remboursèrent 20 000 $ de dettes et de factures médicales en cinq ans. Il ne leur fut pas facile d’adopter ce mode de vie. Il leur fallut apprendre la frugalité.

« Avant notre mariage, mon mari était un vrai panier percé. Nous avons donc dû apprendre à nous restreindre. Cela nous a pris trois ou quatre ans, a expliqué Tawra. Au départ, cela ne lui a pas plu, mais maintenant, il est presque plus radin que moi ! »

 

Équilibrer son budget

Pour Michelle Silsby, changer le mode de vie de sa famille revenait simplement à obéir au Seigneur. « Dieu m’a persuadée que nous avions besoin de simplifier notre vie et de nous décontracter, et qu’ainsi, nous serions bénis. »

Michelle et son mari ont perdu 40% de leurs revenus lorsqu’ils ont décidé qu’elle resterait à la maison pour élever les enfants et qu’il deviendrait directeur des médias de leur église. « Le plus difficile a été de changer nos habitudes, et non le mode de vie en lui-même. Cela m’a amusée, parce que j’ai considéré cela comme un défi », commente Michelle.

Dîner moins souvent au restaurant et découvrir des distractions familiales peu coûteuses sont devenus des impératifs, et il a fallu vivre simplement sans renoncer pour autant à la technologie. « À cause de la nature de son métier, Michael est passionné de technologie moderne, et nous tentons de maintenir un équilibre. »

Grâce à leur retour aux sources, ces familles ont acquis une joie et une satisfaction bien plus profonde qu’en essayant de rivaliser avec leurs voisins. Ils ont appris que Dieu veut que nous soyons dans l’abondance, et non dans la disette ou dans les soucis. Vivre simplement, ce n’est pas se vêtir d’habits élimés et s’équiper de meubles vermoulus, mais plutôt réfléchir à nos manières de dépenser au lieu de jeter l’argent par les fenêtres.

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