Ce que j’aurais aimé savoir en tant que parent
Par Tiffany Stuart
Les parents qui attendent un enfant se préparent souvent pendant des mois à l’arrivée de leur bébé. Ils suivent des cours d’éducation parentale, lisent des livres sur l’art d’être parents et prennent toutes les mesures nécessaires pour que leur maison soit un environnement sûr pour le bébé. Mais aussitôt après la naissance, ils font face à un tourbillon d’activités et de changements imprévus…
Bien des nouveaux parents sous-estiment le stress et la fatigue que cela représente, il est normal de se poser mille questions, et parfois même, de passer par des temps de baby blues ou de dépression post-partum.
Heureusement, la plupart des nouveaux parents peuvent compter sur le soutien de leurs familles et de leurs amis, ce qui facilite assurément cette transition. On n’est jamais les premiers à passer par là et la sagesse de ceux qui ont déjà fait ce chemin peut être d’un grand secours. Alors respirez, détendez-vous et jetez un coup d’œil à ces suggestions de parents plus ou moins aguerris qui vous donneront de bonnes idées pour profiter au mieux de ces jours, mois et années irremplaçables de votre vie.
« En y repensant, ça aurait été tellement mieux de tenir mon fils dans mes bras en savourant l’instant présent plutôt que d’être si nerveux et névrosé à propos de tout! Je me serais senti bien plus à l’aise si j’avais juste pris plaisir à découvrir comment l’élever. Je me souviens du tout premier bain de mon fils aîné dans l’évier de la cuisine. Mon épouse et moi étions à bout de nerfs. Nous étions centrés sur nous-mêmes, nous souciant plus de notre image en tant que parents que d’aimer tout simplement notre enfant. Je sais maintenant que le rôle des parents ne peut pas se résumer à une méthode parfaite – ni même à la meilleure méthode possible. Il s’agit plutôt d’aimer aussi profondément que possible les enfants que Dieu nous a confiés sans laisser une multitude de peurs et de doutes obscurcir la situation. »
– Taj Hussain, père d’Alex, 13 ans, et d’Austin, 10 ans
« C’est crucial de savoir choisir ses batailles. J’ai en effet découvert que je n’étais pas obligée de m’opposer à tout ce que mon enfant faisait avec lequel je n’étais pas d’accord (je reste bien sûr vigilante lorsque sa sécurité est en jeu). Laissez donc vos enfants jouir d’une certaine liberté, même celle de faire des erreurs et apprenez qu’il est acceptable de « céder » parfois. »
– Missy Perkins, mère de Katie, 16 ans, Matthew, 15 ans et Jack, 2 ans
« Avant d’avoir notre propre bébé, ma femme et moi n’avions jamais entendu parler du fait que ce n’est pas facile d’allaiter un enfant. Je ne réalisais pas à quel point ça pouvait être difficile (et douloureux) pour une nouvelle mère. Du coup, l’importance émotionnelle que mon épouse y accordait m’a totalement pris par surprise. Au début, notre fils avait du mal à téter et, étant un peu paniqué, j’ai insisté pour qu’on essaie une préparation pour nourrissons. Je n’oublierai jamais les larmes de ma femme – comme si je ne croyais pas en elle et en ce lien fort qu’elle essayait désespérément d’établir avec notre enfant. Avec un peu de patience et grâce aux merveilleux conseils d’une infirmière angélique, notre garçon est petit à petit devenu un champion de l’allaitement. Quand je regarde en arrière, je me dis que j’aurais dû être davantage à l’écoute des besoins de mon épouse afin de l’aider à surmonter ces premiers obstacles avec confiance. »
– Alex Runner, père de Ben, 13 mois
« J’aurais aimé comprendre l’importance de partager notre foi en famille régulièrement, et ce, même lorsque mes enfants étaient très jeunes. Lorsqu’un bébé est assez grand pour prendre part au repas familial, vous pouvez déjà lui tenir la main et prier avec lui. Vous pouvez aussi lire ensemble une Bible pour enfants et en faire petit à petit un rendez-vous hebdomadaire. Au quotidien, les familles peuvent prier à l’heure du coucher et parler de Jésus et d’histoires bibliques aux heures de repas. Et, lorsque les enfants grandissent, vous pouvez organiser des leçons pratiques et des études bibliques.»
– Linda Seldomridge, mère de Katie, 21 ans et Robbie, 17 ans
« Je me suis vite rendu compte que mon fils accordait nettement plus d’importance au temps que je passais avec lui qu’aux cadeaux que je pouvais lui acheter. À un moment donné, on m’a offert un emploi avec un salaire plus élevé. Mais ça voulait dire travailler beaucoup plus et m’éloigner de la maison plus souvent. J’en ai parlé à mon fils, qui avait alors sept ans, en lui expliquant que si j’acceptais ce poste, on pourrait profiter de meilleures vacances et acheter plus de choses et si je le refusais, je pourrais continuer à être son entraîneur de foot et faire partie des parents bénévoles dans sa classe. Il a aussitôt répondu qu’il ne voulait pas que j’accepte ce travail, sans même avoir besoin de réfléchir. Je ne veux pas qu’un autre adulte prenne mon rôle dans la vie de mon fils. En tant que papa, passer du temps avec lui a toujours été la chose la plus importante pour moi. »
– Jay Fukushima, père de Jason, 17 ans
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