Les jeunes mariés dans le désert financier

Écrit par Summer Bethea

Deux mois après notre mariage, mon mari et moi avons pris le passage « quitter et s’attacher » (Genèse 2.24) à la lettre, et sommes partis cinq États plus à l’ouest, par rapport à nos familles respectives. Nous sentions que le Seigneur nous appelait vers un lieu éloigné de tout ce qui nous était familier. Nous étions Abraham et Sarah dans leur quête de la foi, en route vers la Terre promise. Mais au bout de deux mois, nos économies épuisées et mon mari toujours sans travail, nous nous sommes retrouvés dans un véritable désert financier.

Mon mari s’est présenté à l’embauche dans des restaurants et des entreprises de livraison de pizzas. Nous avons dévalisé notre caisse secrète, nous nous sommes débarrassés de nos lingots et j’ai vendu mon plasma. En observant ce dernier s’écouler dans un sac et en considérant les 25 dollars que j’allais y gagner, j’ai été tenté de sombrer dans l’amertume. D’accord, je suis tombée gravement dans l’amertume, la préoccupation, la crainte et les reproches. C’est alors que l’agence qui représentait notre propriétaire nous a envoyé une lettre d’expulsion. Mon Dieu, pourquoi nous as-tu abandonnés ?

Une seule chose a fait du bien à ma foi endolorie : les émissions de radio chrétiennes. Assise sur le sol, je me suis abandonnée aux paroles d’un chant de Michael W. Smith, afin de croire vraiment aux promesses qu’il contenait : « Levez les mains, car elles peuvent être soutenues par quelqu’un de plus grand, le grand “Je suis”. »

Nous avons distribué des dépliants pour l’entreprise de remise en forme de mon mari. Nous espérions que le lancement d’une entreprise nous aiderait à sortir de nos problèmes financiers. Au bout de 10 dépliants, nous en sommes restés là. Mais le grand « Je suis » est plus grand. De ces 10 dépliants, deux ont porté du fruit, nous amenant deux clients durables et un local loué gratuitement.

Par la chaleur de ces mois de mise à l’épreuve, nous avons acquis un lien plus solide que l’or et plus précieux que le plasma, ainsi qu’un commerce qui marche et une confiance dans le « pourvoyeur souverain » qui laisse parfois ses enfants errer jusqu’à ce qu’ils apprennent à lui faire confiance.

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