Vivre de la prière – et pas beaucoup plus

Ma fille dirait qu’avoir le câble est aujourd’hui une priorité et que Bob l’éponge est essentiel à la vie. Elle aime aussi beaucoup les pizzas et croit fermement que notre santé est menacée si nous n’en mangeons pas une fois par semaine.

Écrit par Elsa Kok Colopy

Quant à moi ? Aller me faire épiler mon monosourcil n’est pas négociable. Après tout, une fille doit avoir deux sourcils. Pourtant, pendant une période de quatre ans, nous n’avons rien eu de tout cela. Je travaillais à la maison, gagnant moins de 10 000 $ par an. Être écrivain indépendant était ce que j’aimais le plus, offrant ainsi du temps à ma fille et à mon ordinateur. C’était merveilleux. Et croyez-le ou non, nous vivions sans Bob l’éponge, sans pizza et avec des sourcils collés l’un à l’autre.

Comme il est étonnant de voir que nous pouvons vivre sans telle et telle chose. Sami et moi avions à manger à chaque repas, le loyer était payé et nous étions vêtues. Mais nous étions pauvres dans presque tous les autres sens du terme. Je m’en sortais pourtant en réévaluant ce qui était important, appréciant les plaisirs simples et prenant du travail là où je pouvais en trouver.

Ce qui est important : Nous avions besoin de l’essentiel. Nous avions besoin l’une de l’autre. Nous n’avions pas besoin d’avoir le câble ou de porter des vêtements chics. Avant chaque dépense, je me demandais, ai-je vraiment besoin de ceci ? Ou puis-je faire sans ? La plupart du temps, je pouvais faire sans.

Les plaisirs simples : Sami a le meilleur rire qui soit. Sans que cela demande beaucoup d’effort. Des chatouilles, une histoire avec des personnages effarants, une promenade transformée en une mission top secrète pour découvrir des espions et des méchants. Nous nous amusions beaucoup en compagnie de personnages que nous aimions et cela ne nous coûtait rien.

Entreprendre le travail : je peux accepter tout type de travail. Tout en étant écrivain indépendant, j’étais aussi gardienne d’enfants, rédactrice, je rassemblais des données, répondais au téléphone. J’avais découvert quelque chose d’important tout en poursuivant mon rêve : il me fallait parfois entrer dans les rêves d’autres personnes et les aider, même si ces tâches n’étaient pas très glorieuses.

Vivre avec un budget limité est possible. Avec un petit peu de créativité, une bonne éthique du travail, une appréciation de la simplicité et beaucoup de prières, même l’épilation des sourcils peut être mise de côté pendant un temps.

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