Une touche féminine

Écrit par Mike Klumpp

Était-ce au moment où j’ai lancé le ballon de football par la fenêtre (depuis l’intérieur de la maison), ou bien quand j’ai réalisé que ma fille aînée n’avait dans son tiroir de pyjamas que mes vieux T-shirts et les boxer shorts de son frère ? En tous cas, quelque part entre les deux, j’ai compris qu’une maison exclusivement masculine ne laissait que peu de place pour le développement féminin de mes deux petites filles.

En tant que père célibataire, je savais qu’il me fallait recentrer notre foyer et chercher une aide féminine extérieure pour préserver et renforcer l’identité féminine de mes filles. J’ai commencé à chercher des informations et me suis tourné vers l’une des mamans de mon église. Je savais que Linda avait une fille du même âge que ma plus jeune. Je pensais que peut-être, elle voudrait bien me donner quelques conseils ; ce que m’a donné Linda est beaucoup plus que cela.

Persuasion féminine

Linda m’a rappelé quelques leçons que ma mère m’avait apprises quand j’étais enfant, parmi lesquelles le fait qu’on ne court pas dans la maison. C’est une rapide schématisation, mais elle m’a rappelé qu’il vaut mieux que certaines activités (comme lancer un ballon) soient réservées à l’extérieur. Elle m’a conseillé de laisser les parties communes de ma maison neutres quant au genre. Non seulement la situation serait plus équitable pour les filles, mais elles ne seraient pas gênées pour inviter des amies à la maison.

Puis Linda proposa de faire le tour de la maison avec nous. Je me doutais qu’elle n’allait pas approuver mon style de décor Vin-Diesel-à-la-rencontre-de-Chuck-Norris. Mais je comprenais qu’une critique de mon sens de la décoration était importante pour mes filles. Elle a fait plusieurs suggestions pour adoucir l’atmosphère masculine qui avait prévalu depuis mon divorce. En fait, quand elle a eu fini, mon fils a poussé un soupir de soulagement et a commenté : « Papa, c’est plutôt bien d’avoir une touche féminine, non ? » J’ai dû admettre qu’il avait raison.

Les affaires de filles

Ensuite Linda s’est proposé de jeter un coup d’œil à la garde-robe de mes filles. « Pas de chemises de nuit ? », a-t-elle demandé.

Qui l’aurait cru ?

Linda fit remarquer que ma fille se sentait souvent gênée à cause de ses vêtements de nuit quand elle passait la nuit chez quelqu’un. Elle mentionna que si je lui indiquais un budget, elle achèterait des vêtements pour mes filles la prochaine fois qu’elle irait dans les magasins. Et elle a offert de les emmener. Quelle sainte !

Au cours des semaines suivantes, notre amie a continué à améliorer la vie de mes filles et de notre maison grâce à ses manières de faire féminines. Elle a suggéré des choses tendres que je pouvais faire pour mes filles. Elle a invité ma plus jeune fille à prendre le thé avec sa fille. Linda a été une guide merveilleuse à chaque fois que nous avons eu besoin d’elle.

Plus tard j’ai appris que le manque d’influence du même sexe est un problème commun chez les familles monoparentales. J’ai rencontré plusieurs mamans qui élevaient seules leurs fils et avaient les mêmes réoccupations. J’ai donc offert d’aider certaines d’entre elles en emmenant leurs garçons lors de sorties avec mon fils. En échange, ces femmes m’aidaient avec mes filles.

Ouvert aux commentaires

À l’issue de cette expérience, j’ai découvert plusieurs choses. Nous, parents célibataires, ressentons une double responsabilité de prouver notre valeur en tant que parents et il est facile d’avoir tendance à résister aux suggestions des autres. Mais en étant ouvert et en demandant de l’aide, j’ai pu répondre aux besoins de mes filles en ce qui concerne leur identité.

Les enfants ont besoin de modèles du même sexe. Mes filles ont compris que les douces femmes qui les ont guidées avec affection n’étaient pas là pour remplacer leur mère. Grâce à l’influence de ces femmes chrétiennes bienveillantes, mes filles ont pu embrasser leur féminité et un équilibre sain entre masculin et féminin a été rétabli dans notre foyer.

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