Six choses à savoir sur Edith Schaeffer
Le portrait d’une femme créative et inspirante, une héroïne de la foi .
Écrit par Jim Daly
Edith Schaeffer était l’épouse de l’apologiste chrétien Francis Schaeffer. Elle est décédée en mars 2013, à 98 ans.
Pour le dire simplement, Mme Schaeffer était une femme exceptionnelle. Elle a vécu au cours d’une époque troublée, et a exercé son ministère envers des milliers de gens au côté de son talentueux époux. Les parents d’Edith étaient missionnaires en Chine. Elle a rencontré Francis lors d’un événement organisé par une église, un dimanche soir de l’été 1932. Depuis ce jour, ils sont devenus d’inséparables partenaires, dans la vie comme dans le ministère.
Plusieurs livres ont été écrits sur Francis, un homme particulièrement courageux et plein d’audace. J’ai toujours été très impressionné par son dévouement pour la protection des bébés victimes d’avortement. Il a remis en question les théologiens libéraux de son temps, en particulier ceux qui professaient que l’homme, et non Dieu, était la mesure de toute chose.
Mais qu’en est-il de celle qui fut sa moitié ? Il y aurait tant à dire sur cette héroïne de la foi… Laissez-moi vous partager six choses à savoir sur Edith Schaeffer :
1. Edith était profondément dévouée à sa famille.
Elle a écrit : « Combien la famille humaine est précieuse. Ne vaut-elle pas des sacrifices de temps, d’énergie, de sécurité, de confort et de travail ? Y a-t-il quoi que ce soit qui arrive sans effort dans la vie ? » Entre autres choses, elle décrit la famille comme le lieu de naissance de la créativité, un abri face aux tempêtes de la vie, un lieu d’éducation et un musée de souvenirs.
2. Edith était une championne de l’hospitalité.
Elle a travaillé dur pour mettre sur pied la communauté de l’Abri, qu’elle a cofondée avec son mari. Il s’agissait d’un lieu de répit, où les gens pouvaient venir réfléchir sur des idées chrétiennes, poser des questions et être accueillis. Elle écrivait régulièrement des lettres à tous les amis de l’Abri et recevait des invités du monde entier pour son salon de thé hebdomadaire du dimanche soir.
3. Edith encourageait l’expression créative et artistique de ses enfants.
Elle disait : « Je crois que chaque personne possède un talent caché quelque part en elle – un talent qui pourrait être exprimé et développé. » Edith passait beaucoup de temps à montrer à ses enfants la beauté qui existe dans l’art, la musique et les histoires. Dans son hommage à sa mère, le fils d’Edith se souvient « des heures que ma mère a passées à me lire à voix haute tant d’histoires merveilleuses. C’était une lectrice extraordinaire. »
4. Edith a revitalisé l’art abandonné de créer un foyer.
Elle encourageait les chrétiens à faire des repas un temps qui allait au-delà du fait de servir de la nourriture et de manger. D’en faire un moment comparable à la « peinture d’un tableau ou la composition d’une symphonie ». Elle a écrit : « Un foyer a besoin d’une maitresse de maison qui exerce ses compétences, son imagination, sa créativité et son désir de répondre aux besoins et de donner du plaisir aux membres de sa famille. » Le fils d’Edith raconte que sa mère servait tous les repas de la famille sur une table ornée d’un bouquet de fleurs et de bougies, et qu’elle faisait « du plus simple moment familial un événement ».
5. Edith était une mère douce et bienveillante.
Elle a un jour écrit : « les enfants comprennent la compassion et le réconfort quand ils ont reçu compassion et réconfort – et cela devrait être donné au sein de leur famille. La famille devrait être un lieu où l’on expérimente et comprend le réconfort pour pouvoir ensuite réconforter les autres autour de nous. »
6. Edith était une combattante dans la prière.
Dans son livre, The Life of Prayer, (La vie de la prière, disponible uniquement en anglais) elle a écrit : « La prière est une communication très personnelle et intime avec Dieu où nous pouvons exprimer librement notre repentance et notre peine à cause de nos péchés. C’est une connexion constante avec le Seigneur, un lien jamais brisé, un moyen de recevoir ce qu’il nous faut pour traverser notre prochaine heure de travail, un moyen d’être en permanence guidé. La prière est aussi pour nous le moyen de recevoir la grâce et la force dont nous avons besoin pour faire ce qui nous est demandé. »
Son fils parle avec tendresse des dernières paroles qu’ils ont échangées :
« Maman me comprenait, et elle a essayé de me parler quand je lui ai dit pour la dernière fois “Je t’aime”. Je savais ce qu’elle essayait de me dire. C’est la phrase qu’elle m’a le plus répétée au cours des soixante ans que j’ai passés sur cette terre jusqu’à aujourd’hui. J’ai donc répondu à ses pensées, et lui ai dit : “Merci maman, je sais que tu m’aimes et je t’aime aussi.” La veille de sa mort, la dernière chose que je lui ai dite, c’est : “Je veux que tu saches que tes prières pour ta famille ont été entendues. J’attribue chacun de mes moments de bonheur à tes prières pour nous.” »
Jim Daly est le président du bureau américain de Focus Famille à Colorado Springs.
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